Les restos que vous fréquentez ont-ils déjà eu des amendes pour insalubrité?

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Auto & Nutrition: Les restos que vous fréquentez ont-ils déjà eu des amendes pour insalubrité?

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Que vous viviez votre passion pour l'automobile sur la route, dans les "meet" ou sur une piste, vous passez sans doute une partie de l'été loin de chez vous. Inévitablement, vous devez compter sur différents restaurateurs pour casser la croûte. Vous êtes-vous déjà demandé si les endroits où vous arrêtez manger ont déjà reçu des amendes pour insalubrité ?

Lire la suite http://www.burn-out.ca/content/auto...-ont-ils-déjà-eu-des-amendes-pour-insalubrité

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eh ben
341 infractions a Montreal, dont 28 direct au quartier chinois
0 sur la rive sud
apres dites moi que vous vivez pas dans un trou a rats :)
 
eh ben
341 infractions a Montreal, dont 28 direct au quartier chinois
0 sur la rive sud
apres dites moi que vous vivez pas dans un trou a rats :)

y'a des restos en banlieu autre que le hautement gastronomique st-hubert?
 
y'a des restos en banlieu autre que le hautement gastronomique st-hubert?
Heu oui, y'a des aussi bons et réputés resto qu'à Montréal, surtout depuis l'ouverture du Dix30 :)

eh ben
341 infractions a Montreal, dont 28 direct au quartier chinois
0 sur la rive sud
apres dites moi que vous vivez pas dans un trou a rats :)

Rive-Sud FTW!!!! Non mais sérieux, le Drive In sur Chambly a eu UN TAS d'infractions, c'est même pas drôle....
 
Parlant du Chinatown, il y a quelques annees, j'passais l'hiver puis des champignons ont tombe d'un camion sur la boue genre. Le gars l'a juste ramasse et reparti.
 
Voilà l'article...

Publié le 08 février 2010 à 23h45 | Mis à jour le 09 février 2010 à 10h28


Récidivistes de la malpropreté​

À Saint-Hubert, le restaurant Québec Drive-In détient le triste record du plus grand nombre d'infractions en 2009, avec 16 condamnations totalisant 13 000 $ d'amendes.


Au Québec, certains restaurants sont condamnés pour malpropreté ou parce que les pratiques de leurs employés sont déficientes. Certains reçoivent plusieurs condamnations par année. À chaque visite, l'inspecteur constate que la situation ne s'est pas améliorée. Les récidivistes payent l'amende et... continuent leurs pratiques insalubres. Leurs clients? Ils ne le sauront jamais.
Vous allez souper au restaurant ce soir? Avez-vous consulté la liste des établissements condamnés pour des infractions aux règlements sur l'hygiène et la salubrité? Non? Ça vaudrait peut-être mieux, car les descriptions qui s'y trouvent ont de quoi faire perdre l'appétit au moins dédaigneux des gourmands.

Présence de rongeurs, de leurs excréments, d'insectes. Malpropreté générale. Viandes conservées à la mauvaise température. Saleté des surfaces de travail.

Mais ce qui frappe surtout, c'est le fait que le nom de certains restaurants revienne fréquemment. À chaque inspection, ils se font pincer. Plusieurs fois par année. Ils doivent payer une fortune en amendes, parfois plusieurs milliers de dollars, mais ils sont toujours ouverts.


«Ça ne devrait pas exister. Il faut éliminer ces gens-là du marché», tranche François Meunier, de l'Association des restaurateurs du Québec, qui connaît bien le phénomène.

Seulement 5% des établissements alimentaires du Québec représentent un risque qualifié de «moyen-élevé à élevé» par les inspecteurs. De ceux-ci, une toute petite partie sont des récidivistes. Il ne s'agit pas d'un restaurant où les employés omettent parfois de porter un filet sur la tête et où le réservoir de savon était vide le jour de l'inspection. Ni même d'endroits condamnés une fois ou deux en 12 mois. Ce sont des gens qui échouent systématiquement au test de l'inspection.

À Saint-Hubert, le restaurant Québec Drive-In détient le triste record du plus grand nombre d'infractions en 2009, avec 16 condamnations totalisant 13 000 $ d'amendes. On reproche à l'établissement d'avoir détenu des produits impropres à la consommation humaine, d'avoir conservé des aliments à une température inadéquate, d'avoir eu des équipements malpropres et d'avoir eu en stock un produit qui présentait un risque pour la santé des clients.

La semaine dernière, le restaurant, qui a l'air plutôt bien, était toujours ouvert. La serveuse était sympathique et les assiettes appétissantes. Les propriétaires des lieux n'avaient toutefois vraiment pas envie de répondre aux questions d'une journaliste à propos de leur situation, prétextant que ce qui se passait entre eux et leur inspecteur était d'ordre privé.

En fait, c'est faux. Toutes les condamnations en matière d'inspection des aliments sont publiques.

Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) est responsable de la surveillance des établissements dans l'ensemble du territoire québécois, sauf à Montréal, où c'est la Ville qui fait l'inspection. Chacun tient un registre des fautifs.

Peu de clients sont au courant

Les consommateurs peuvent consulter les sites de la Ville de Montréal ou du MAPAQ pour obtenir la liste des contrevenants. Ce n'est pas une mince affaire : au provincial, par exemple, les condamnations pour les régions de l'Estrie et de la Montérégie sont regroupées. La liste comprend les restaurants inspectés, mais aussi d'autres établissements sous la responsabilité du MAPAQ, comme les épiceries et les fermes. Le registre de 2009 fait 269 pages ! Un peu long à consulter avant d'aller souper dans le Vieux-Longueuil.

Les représentants de la Ville de Montréal et du MAPAQ défendent tout de même l'efficacité de la méthode. Environ 150 personnes consultent les condamnations chaque jour, précise Christine Vézina, chef de la division Inspection des aliments à Montréal.

Ne serait-il pas plus efficace d'afficher systématiquement le résultat de l'inspection, qu'il soit excellent ou moins favorable, sur les lieux mêmes?

«Le règlement ne nous donne pas le pouvoir de mettre une affiche dans la vitrine du restaurant», précise Mme Vézina.

À Toronto, la Ville a instauré un système de couleurs. Vert, jaune et rouge, comme les feux de circulation. Chaque restaurant affiche sa couleur. Le client qui se présente dans un restaurant marqué rouge a toute la liberté d'y prendre son repas, mais il sait que l'établissement ne satisfait pas aux critères de salubrité exigés de la Ville.

L'Association des restaurateurs du Québec s'oppose à l'affichage du résultat de l'inspection selon un code de couleur. «Nous avons un problème avec le jaune», explique François Meunier. Un restaurant peut avoir commis une seule infraction et perdre son «feu vert», ce qui pourrait lui faire très mal. L'Association des restaurateurs croit plutôt que l'on devrait accoler des points au permis de restauration, comme on le fait pour le permis de conduire. Un restaurateur qui perd ses points perd son permis. «Notre objectif, dit-il, est d'éviter qu'on se retrouve avec des amateurs ou des gens qui ne devraient pas être dans le domaine.»

Depuis la fin de 2008, quiconque veut obtenir ou renouveler un permis de restaurateur doit obligatoirement suivre une formation en gestion et salubrité. Selon François Meunier, cela devrait grandement contribuer à éliminer les cas problématiques. À la fin de cette année, tous les restaurateurs auront donc reçu cette formation. «Il faut une formation de 150 heures pour être chauffeur de taxi à Montréal, ce n'était pas normal de pouvoir obtenir un permis de restauration sans un minimum de formation», lance-t-il.

Les restaurateurs déjà en affaires qui échouent au test de l'inspection reçoivent de la documentation. Ils peuvent aussi assister à des séances de formation offertes par le Ministère, ce que plusieurs acceptent, explique Chantal Fontaine, conseillère au Centre québécois d'inspection des aliments et de santé animale de la Montérégie et de l'Estrie. «Notre but, ce n'est pas de poursuivre des gens, dit-elle, c'est de régler la situation.»

Selon le risque

Les restaurants sont visités selon un degré de risque établi par l'inspecteur. Par exemple, un dépanneur où tous les aliments arrivent emballés sera moins à risque qu'un restaurant où il y a beaucoup de manipulation, explique Christine Vézina. À cette classification s'ajoute le facteur récidive. Certains établissements sont visités tous les trois mois. Si le risque est faible, l'inspecteur fait sa visite aux trois ans.

L'équipe d'inspection des aliments de Montréal regroupe plus d'une quarantaine de spécialistes, dont 34 inspecteurs. Leur réseau compte quelque 12 000 établissements de restauration et de vente d'aliments au détail. Près de 18 000 visites y sont faites chaque année. Conformément à la loi, l'inspecteur peut pénétrer à toute heure raisonnable dans un établissement. L'arrivée impromptue de l'inspecteur, sans avertissement préalable, permet une évaluation objective des conditions d'hygiène et de salubrité des lieux, explique Christine Vézina.

Lors de la visite, les inspecteurs peuvent ordonner la fermeture d'un restaurant pour une période allant jusqu'à cinq jours, «quand il y a danger imminent pour la santé des consommateurs», précise Christine Vézina. Les fermetures ne sont pas rendues publiques.

À Montréal, 11 établissements ont connu ce sort l'année dernière. Ils sont tenus de corriger la situation durant leur fermeture. S'ils ne le font pas, la Ville peut s'adresser au bureau de ministre de l'Alimentation pour prolonger la fermeture ou carrément révoquer le permis de l'exploitant, ce qu'elle n'a fait qu'une seule fois dans les dernières années.

Marché Kei Phat

Boucherie-épicerie

4215, rue Jarry Est, Montréal

Cinq condamnations en 2009 pour avoir gardé des produits à la mauvaise température et pour présence d'insectes, de rongeurs ou de leurs excréments.

Total des amendes: 10 000$

Oineg Fine Kitchen

Restaurant, plats à emporter

360, rue Saint-Viateur, Montréal

Six condamnations en 2009 pour présence de rongeurs ou de leurs excréments et parce que les lieux, les équipements et les ustensiles servant à la préparation ou au conditionnement, à l'entreposage, à l'étiquetage ou au service des produits n'étaient pas propres non plus que les autres installations ou locaux sanitaires.

Total des amendes: 9400$

Marché Kim Hour

Boucherie-épicerie

7734, boulevard Saint-Michel, Montréal

Sept condamnations en 2009 pour avoir gardé des produits à la mauvaise température et parce que les lieux, les équipements et ustensiles servant à la préparation ou au conditionnement, à l'entreposage, à l'étiquetage ou au service des produits n'étaient pas propres non plus que les autres installations ou locaux sanitaires.

Total des amendes: 24 000$

Pho Hoa

Restaurant

6230, chemin de la Côte-des-Neiges, Montréal

Six condamnations en 2009 pour présence d'insectes, de rongeurs et de leurs excréments, pour avoir conservé des aliments à la mauvaise température et parce que les lieux, les équipements et ustensiles servant à la préparation ou au conditionnement, à l'entreposage, à l'étiquetage ou au service des produits n'étaient pas propres non plus que les autres installations ou locaux sanitaires.

Total des amendes: 16 500$

Kien Vinh Trading

Boucherie-épicerie

1062, boulevard Saint-Laurent, Montréal

Quatre condamnations en 2009 pour avoir conservé des aliments à la mauvaise température, pour présence d'insectes, de rongeurs ou de leurs excréments et parce que les lieux, les équipements et ustensiles servant à la préparation ou au conditionnement, à l'entreposage, à l'étiquetage ou au service des produits n'étaient pas propres non plus que les autres installations ou locaux sanitaires

Total des amendes: 20 300$

Québec Drive-In

Restaurant

5910, chemin de Chambly, Saint-Hubert

Seize condamnations en 2009 pour avoir gardé des produits impropres à la consommation humaine, pour avoir conservé des aliments à la mauvaise température, pour avoir un lieu, des équipements et des ustensiles malpropres et parce qu'il y avait un risque pour la santé des clients.

Total des amendes: 13 000$

Buffet Maison Kirin

Restaurant

1875, rue Panama, Brossard

Six condamnations en 2009 pour présence de rongeurs, d'insectes ou de leurs excréments, parce que les lieux, le matériel et les équipements servant à la préparation n'étaient pas propres (état généralisé) et pour avoir conservé des aliments à la mauvaise température.

Total des amendes: 7250$

Jing Hua

Restaurant

8050, boulevard Taschereau, Brossard

Six condamnations en 2009 pour avoir conservé des aliments à la mauvaise température et parce que les lieux et les équipements n'étaient pas propres.

Total des amendes: 17 000$

- On peut facilement trouver les renseignements concernant un établissement condamné sur le site de la Ville de Montréal, en faisant une recherche avec le nom du commerce. Ce n'est pas possible au provincial. Par contre, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation propose un abonnement à son registre de condamnations. L'abonné est averti de chacune des condamnations, à la pièce, pour l'ensemble de la province.

- Nous avons limité notre évaluation à l'année dernière et calculé les condamnations, bien que certaines infractions aient été commises quelques années auparavant. Certains établissements mentionnés avaient aussi été condamnés plusieurs fois avant 2009, toujours pour des infractions semblables. La valeur des amendes est un bon indice de récidive.

Sources: Inspection des aliments, liste des contrevenants, Ville de Montréal, 2009, et Liste des condamnations en matière d'inspection des aliments, Centre québécois d'inspection des aliments et de santé animale, ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, 2009.
 
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