ziboy
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http://www.lametropole.com/blog/Stephane-Maestro/costco-fait-la-leçon-à-couche-tard#.U5isk4uDo8F
Le président de Costco, Craig Jelinek, n’est pas un patron comme les autres. Pour lui, mieux tu traite ton employé et mieux tu obtiendras en retour du rendement. Sa logique ne l’a pas trompé. Imaginez. Alors que Walmart ne consent qu’un salaire horaire de 8,52$, chez Costco on passe à 15,53$. Non seulement ça, mais les profits de Costco ont grimpé en une année de 39% tandis que chez Walmart on a enregistré une faible hausse de 7,5%. De quoi faire réfléchir la classe patronale.
DES EFFETS BÉNÉFIQUES À L’INTERNE
Le fait d’apprécier le personnel à sa juste valeur a des retombées incalculables. Par exemple vous réduisez le vol en entreprise. Normalement le vol à l’interne, c’est 40% du total en entreprise. Quand vous avez un bon boulot, vous n’avez pas le goût de le perdre pour si peu. Ensuite, Costco se signale par un faible taux d’absentéisme et de roulement de personnel. Ça ne devient plus une corvée de se rendre au travail quand vous savez que la haute direction vous considère comme faisant partie de la réussite de la compagnie.
Monsieur Craig Jelinek est d’avis qu’il faut apporter de la richesse collective. C’est toute l’économie qui en profite. Des actionnaires avaient bien tenté de faire pression sur lui pour qu’il change de fusil d’épaule. Il a tenu bon et a gagné son pari. Quand, à l’assemblée générale, on s’est rendu compte des résultats mirobolants, on n’est plus revenu sur le sujet.
CHEZ COUHE-TARD ON CRÉE DE LA PAUVRETÉ
Vous vous souvenez, il y a quelques jours, le président fondateur de Couche-Tard, Alain Bouchard a pris la parole devant la Chambre de commerce de Montréal. Il a déclaré que le Québec au grand complet était sur le BS, faisant référence au fait que le Québec réclame chaque année du fédéral sa part de la péréquation, qui est de 9 G$. Lui nous considère comme des téteux chroniques d’Ottawa. C’est oublié que nous remettons annuellement au fédéral 50 G$ en taxes et impôts divers. On est loin d’être quémandeurs.
C’était d’un mépris souverain, et ça lui a valu un tollé de protestations. Parlons-en d’Alain Bouchard, qui est entré dans le club sélect des milliardaires québécois. Avec son salaire minimum aux employés et son vingt-cinq sous d’augmentation de l’heure pour les rares qui se sont syndiqués, peut-on dire qu’il a apporté de la richesse au Québec? Absolument pas. Il s’est enrichi sur le dos des Québécois et a créé plutôt de la pauvreté.
Ce type de patron s’inspire dans ses décisions par une gouvernance qui remonte au XIXe siècle. Il est l’antipode de la manière de faire chez Costco. Chez cette dernière, le personnel est content, le grand manitou aussi et le consommateur est conquis. Le triangle parfait.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
Le président de Costco, Craig Jelinek, n’est pas un patron comme les autres. Pour lui, mieux tu traite ton employé et mieux tu obtiendras en retour du rendement. Sa logique ne l’a pas trompé. Imaginez. Alors que Walmart ne consent qu’un salaire horaire de 8,52$, chez Costco on passe à 15,53$. Non seulement ça, mais les profits de Costco ont grimpé en une année de 39% tandis que chez Walmart on a enregistré une faible hausse de 7,5%. De quoi faire réfléchir la classe patronale.
DES EFFETS BÉNÉFIQUES À L’INTERNE
Le fait d’apprécier le personnel à sa juste valeur a des retombées incalculables. Par exemple vous réduisez le vol en entreprise. Normalement le vol à l’interne, c’est 40% du total en entreprise. Quand vous avez un bon boulot, vous n’avez pas le goût de le perdre pour si peu. Ensuite, Costco se signale par un faible taux d’absentéisme et de roulement de personnel. Ça ne devient plus une corvée de se rendre au travail quand vous savez que la haute direction vous considère comme faisant partie de la réussite de la compagnie.
Monsieur Craig Jelinek est d’avis qu’il faut apporter de la richesse collective. C’est toute l’économie qui en profite. Des actionnaires avaient bien tenté de faire pression sur lui pour qu’il change de fusil d’épaule. Il a tenu bon et a gagné son pari. Quand, à l’assemblée générale, on s’est rendu compte des résultats mirobolants, on n’est plus revenu sur le sujet.
CHEZ COUHE-TARD ON CRÉE DE LA PAUVRETÉ
Vous vous souvenez, il y a quelques jours, le président fondateur de Couche-Tard, Alain Bouchard a pris la parole devant la Chambre de commerce de Montréal. Il a déclaré que le Québec au grand complet était sur le BS, faisant référence au fait que le Québec réclame chaque année du fédéral sa part de la péréquation, qui est de 9 G$. Lui nous considère comme des téteux chroniques d’Ottawa. C’est oublié que nous remettons annuellement au fédéral 50 G$ en taxes et impôts divers. On est loin d’être quémandeurs.
C’était d’un mépris souverain, et ça lui a valu un tollé de protestations. Parlons-en d’Alain Bouchard, qui est entré dans le club sélect des milliardaires québécois. Avec son salaire minimum aux employés et son vingt-cinq sous d’augmentation de l’heure pour les rares qui se sont syndiqués, peut-on dire qu’il a apporté de la richesse au Québec? Absolument pas. Il s’est enrichi sur le dos des Québécois et a créé plutôt de la pauvreté.
Ce type de patron s’inspire dans ses décisions par une gouvernance qui remonte au XIXe siècle. Il est l’antipode de la manière de faire chez Costco. Chez cette dernière, le personnel est content, le grand manitou aussi et le consommateur est conquis. Le triangle parfait.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM